La boîte reprenant la forme d’un tambour de guerre, l’ensemble traité de manière naturaliste, la laque imitant le bois du tambour. Les extrémités ornées d’un côté d’un dragon, de l’autre d’un motif de mitsudomoe. Le couvercle décoré d’un coq et d’une poule en laque d’or, avec des rehauts de laque rouge. L’intérieur de la boîte et du couvercle en laque nashiji.
L’iconographie du coq sur le tambour est particulièrement auspicieuse, elle symbolise le retour de la paix, une époque paisible et prospère. Le tambour de guerre a été laissé à l’abandon, le coq et sa famille en ont fait leur abri.
La grande aristocratie européenne, plus particulièrement les Français, a avidement collectionné, dès le XVIIe siècle, les laques du Japon. On peut notamment citer les collections de Marie de Médicis, Gaston d’Orléans, ou encore la collection de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche qui transmis son goût pour les laques à sa fille la reine Marie-Antoinette.
Les Laques du Japon, Collections de Marie-Antoinette. Château de Versailles, 15 octobre 2001 au 16 janvier 2002, n°58, p. 190-191 (une boîte avec une iconographie similaire)